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Au 30 rue Balard se trouve un mystérieux asile dont l’histoire l’est tout autant. Nous avons essayé de regrouper le plus d’informations concernant cet endroit et ses habitants afin d’en reconstituer l’histoire.

Si vous vous promenez dans cette rue, vous serez indéniablement interloqué face à cette vieille bâtisse. Les lanternes suspendues à la façade attireront votre regard et vous aurez une envie irrésistible d’ouvrir la porte blindée mais vous n’êtes peut-être pas prêt d’affronter ce qui se trouve en ces murs…

Laissez nous vous conter l’histoire de cet asile et comment celui-ci fût construit.

La création

Les premières informations et écrits que nous avons récupérés de l’asile remontent au début du XIXème siècle. À l’époque, c’était une église évangeliste dirigée par la Mère Supérieure, Marie-Madeleine de la Pénitence sacrée. L’endroit était un refuge pour de nombreux civils durant la Seconde Guerre mondiale et malheureusement, aucun d’entre eux ne survécut. La Mère Supérieure fût accusée de mauvais traitements et déclarée coupable et responsable du massacre ayant eu lieu dans l’église. Nous n’avons à ce jour aucune preuve tangible pouvant prouver ces faits.

Par la suite, le lieu fut racheté par un riche homme d’affaires accro au bridge qui fit de cet endroit un somptueux casino. Ce casino avait pour réputation d’être “hypnotisant”. Il paraît que vous pouviez y rester des jours et des jours en ne pensant y être que depuis quelques minutes. Plusieurs hommes ayant disparu depuis des décennies ont été retrouvés dans ce casino et,au grand damne de leurs familles, il fût impossible de les sortir de cet endroit maudit. La fortune, le luxe et l’espoir, vous pouviez trouver tout cela au casino qui siégeait 30 rue Balard, mais en échange, vous y perdiez votre esprit.

Bien plus tard, le professeur de grande renommée, Fitzgerald Watts, investi dans le casino tombé en ruine à la suite de l’arrestation de son propriétaire. Il décide d’en faire un hôpital psychiatrique afin de pouvoir aider son prochain.

Personnellement, je ne suis jamais allé vérifier par moi même car on dit qu’il est impossible de ressortir de cet établissement sans devenir complètement cinglé… Mais certains racontent que derrière chaque porte de l’asile se trouvent des personnages délirants et des univers magiques qui défient la raison.”

Extrait des recherches de Rodolphe Van der Bleck, expert historien de Montpellier

Les lieux

Au sein de l’établissement, vous pourrez y découvrir différentes ailes. Notez que l’aile B est uniquement réservée au cas de possessions les plus critiques. Dans l’aile A, chaque chambre est unique car, pour mieux étudier ses patients, le directeur à construit des environnements qui leur ressemblent. L’entretien des lieux est géré par l’équipe médicale. Par manque de personnels ceux-ci doivent assurer plusieurs fonctions à la fois. Certains lieux de l’asile sont interdits pour les visiteurs et un grand mystère entoure ces lieux.

Il est possible de découvrir des outils et du mobilier pouvant laisser penser que des expériences médicales peu conventionnelles ont lieu dans cet asile, mais le directeur actuel a fermement contredit ces informations.

Les expériences du Directeur

Afin d’être le plus transparent possible avec nous, le directeur de l’asile nous a fourni une liste exhaustives des traitements proposés au sein de l’établissement.

Traitement pour "calmer" le patient :

– Bain surprise : Bain très froid donné au patient (à son insu). Le changement de température subit crée un choc qui ramène le patient à la raison.
– Camisole de force : Chemise dont les manches longues s’attachent dans le dos du patient de façon à ce qu’il demeure immobile.
– Chaise tranquillisante : Outil de contention ayant la forme d’une chaise sur laquelle on attache le patient par le tronc, la tête, les chevilles et les poignets.
– Contention chimique : Action plus ou moins violente par laquelle on contrôle le patient en modifiant la composition chimique de son cerveau.

Traitement pour "guérir" le patient :

– Piqûre d’insuline pour mettre dans le coma puis injection de glucose pour réanimer : Fait disparaître les courts-circuits dans le cerveau. Une fois les circuits normaux rétablis, ils restaurent avec eux le sens des réalités chez le patient.
– Électrochocs : Traitement consistant à provoquer une perte de conscience et des convulsions chez le patient en lui envoyant des décharges électriques par des électrodes posées sur les tempes.
– Lobotomie : Opération neurochirurgicale qui consiste à enlever le bout de cerveau qui fait défaut chez le patient.
– Gyrator : Planche horizontale sur laquelle le patient est installé pour y effectuer quelques tours rapidement. Outil à la fois thérapeutique et punitif.
– Mutilation : Opération chirurgicale qui consiste à retirer du corps du patient une partie infectée qui serait la cause de sa folie.